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Automobile
Que se passe-t-il si je n'utilise pas la bonne huile moteur dans mon véhicule ?

Que se passe-t-il si je n'utilise pas la bonne huile moteur dans mon véhicule ? 

Dans la gamme d’huiles moteur Bardahl, il existe une dizaine d’indices d’huile multigrade. Chaque indice a ses propres vertus et son propre package mis au point pour répondre aux besoins spécifiques de certains véhicules, mais certainement pas tous.

Avant de développer, rappelons les bases : pour une huile, la température est primordiale ! Et c’est d’ailleurs ce degré à chaud ou à froid qu’on retrouve sur un indice d’huile multigrade. Prenons « 5W30 » par exemple. Cela signifie que la viscosité à froid (le « W » correspond à « Winter », soit « hiver » en anglais) est de 5 et de 30 lorsque le moteur est chaud. Dès lors, les huiles ont chacune leurs caractéristiques chimiques qui dépendent, notamment, des régions là où elles seront utilisées. En effet, globalement, la température extérieure n’est pas la même à Paris qu’à Dubaï par exemple ! Le marché des huiles n’est donc pas le même dans toutes les régions du globe.

Au fil des années, les moteurs, leurs composants et les matériaux n’ont cessé d’évoluer. En parallèle, pour répondre aux homologations des constructeurs, les huiles se sont donc également améliorées. D’huiles minérales, le marché a évolué vers des huiles semi-synthétiques et synthétiques (de 15W40 vers 0W40 par exemple) pour correspondre au parc automobile récent. Il a fallu créer des huiles et des packages d’additifs capables de lubrifier les turbocompresseurs, n’obstruant pas les pots catalytiques ni les filtres à particules (FAP). Selon les fabricants d’huile, il est par exemple possible qu’une 5W30 convienne mieux qu’une 5W40 pour un véhicule équipé d’un FAP.

Aujourd’hui, avec l’essor des moteurs turbocompressés de faible cylindrée, mais aussi et surtout des véhicules hybrides, qu’ils soient rechargeables ou non, les huiles multigrades réduisent leur viscosité dans un objectif bien précis : le « Fuel Economy », autrement dit, l’économie de carburant. La plus basse viscosité permet à l’huile de lubrifier plus rapidement le haut moteur à froid mais aussi de réduire l’effort des pièces en mouvement. Qui dit moins d’énergie à déployer pour les pièces, dit également moins de consommation et moins d’émissions. Voilà pourquoi les dernières huiles arrivées sur le marché, notamment pour les véhicules hybrides, ont des indices tels que 0W30, 0W20 ou encore 0W16. Si ces indices d’huiles multigrades conviennent très bien aux véhicules récents, ce n’est pas le cas pour les véhicules plus anciens, souvent plus fragiles, dont les joints supportent moins bien les huiles synthétiques par exemple.

En résumé, que retenir ? 

  • Une huile avec le mauvais degré de viscosité risque de faire surchauffer le moteur ou de ne pas le lubrifier assez vite.
  • Une huile avec le mauvais degré de viscosité risque de causer des pannes à certains composants mécaniques tels que le turbo, le catalyseur ou encore le FAP.
  • Une huile synthétique récente ne convient pas toujours aux véhicules anciens ; elle risque même, dans certains cas, de provoquer une usure plus importante de certains éléments.
  • Une huile minérale plus ancienne n’aura pas la formulation idéale pour faire fonctionner un moteur récent, celui d’un véhicule hybride notamment.
  • Les huiles ne sont pas toutes miscibles entre elles : les mélanger peut causer du tort au moteur.

Que faire pour choisir l’huile adaptée à son moteur ?

Consultez toujours le manuel d’utilisation du constructeur ou surfez sur http://www.bardahloils.com/fr

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